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Introduction

Le titre de notre controverse est le suivant : Le glyphosate, une guerre politicoéconomique sans fin … Mais peut-on imaginer se passer du glyphosate ? C’est une controverse parce que le glyphosate est cette molécule présente dans le plus célèbre désherbant du monde le Roundup, elle serait responsable de plusieurs problèmes de santé recensés par plus de 3000 personnes.

 

Mais elle ne se réduit pas aux produits de l'industriel Monsanto, elle est aussi présente dans près de 750 produits commercialisés par 90 fabricants et répartis dans une vingtaine de pays. Au total plus de 700 mille tonnes de glyphosate sont vendues chaque année dans le monde dont 8000 en France. Il sert principalement à désherber mais pas seulement.

 

Désormais interdit en France pour les particuliers, il demeure très utilisé par les agriculteurs. Ils s'en servent comme produit de pré-récolte, c'est-àdire qu’ils le répandent dans les champs de céréales pour accélérer la maturation des cultures et pouvoir ainsi programmer la moisson.

 

On le retrouve ainsi dans les cultures de céréales mais aussi pour les fruits, les olives ou les vignes. En résumé, du glyphosate il y en a partout et jusque dans nos assiettes. L’ONG Générations Futures a fait analyser 30 échantillons d'aliments de la vie courante. Cela a permis de mettre en lumière le fait que plus de la moitié contenait du glyphosate comme les céréales du petit déjeuner, certaines pâtes ou encore certains légumes secs.

Une étude américaine a analysé l'eau de pluie et l'air dans une région de grande culture. Ce qui en est ressorti est que les trois quarts des échantillons contenaient du glyphosate. Mais alors en quoi est-ce un problème ? Le véritable problème, c'est que l'impact du glyphosate sur la santé fait débat au sein de la population.

 

D'un côté, les agences Européennes estiment qu'il n'y a pas de raison de considérer cette substance comme cancérogène et donc pas de raison de l'interdire. Mais ces agences, fondent principalement leur opinion sur des études confidentielles fournies par les industriels Monsanto.

 

De l'autre côté, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) classe le glyphosate comme cancérogène probable. Son impact a été prouvé sur les animaux mais pas encore chez l'homme. Certaines études l'associent cependant à un cancer du sang bien particulier, le Lymphome Non Hodgkinien.

 

Il causerait également des dommages à l'ADN et aux chromosomes dans les cellules humaines, ce qui exposerait potentiellement les femmes enceintes. Et puis au-delà du cancer, l'utilisation du glyphosate peut avoir d'autres conséquences.

 

Voilà quarante ans que ce désherbant en étant utilisé, s'attaque aux plantes adventices c'est-à-dire aux végétaux qui poussent sans avoir été plantés, les mauvaises herbes. Le problème c'est que les abeilles les adorent et moins de fleurs veut dire moins d'abeilles, moins de pollinisation et donc une biodiversité menacée.

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